Les 9 mythes les plus répandus en branding

Je dois me rendre à l’évidence. Il y a certains domaines qui demandent beaucoup d’explications. C’est le cas de l’image de marque. Les gens comprennent très mal ce que c’est. Il faut dire que beaucoup de choses circulent et que chacun y va un peu de sa propre définition aussi. Ça devient mélangeant et ça explique en partie pourquoi ces mythes sont aussi persistants.

Aujourd’hui, je te dévoile les 9 mythes que j’entends le plus souvent en branding et je vais les défaire un à un pour que tu comprennes vraiment bien (enfin!) ce qu’est l’image de marque exactement.

Mythe #1 – L’image de marque, c’est le logo d’une entreprise.

Le logo n’est en réalité qu’une toute petite partie de l’image de marque d’une entreprise. C’est la plupart du temps le premier élément que l’on développe, car il permet d’identifier rapidement une entreprise. Mais l’image de marque c’est tellement plus que çaet ça va bien au-delà de l’aspect visuel également. L’image de marque englobe de nombreux points importants comme :

• La mission et la vision de l’entreprise
• Les valeurs et le message à véhiculer
• L’unicité et le positionnement
• Les communications
• Le marketing
• Les stratégies
• Le service client
• L’identité visuelle
• La livraison des produits et des services
• Les outils de promotion et la visibilité
• La réputation
• Et bien plus encore!

L’image de marque est un tout ultra complexe qui se doit d’être réfléchi. Chaque partie a son importance et ne doit pas être négligée. Quand le processus est bien fait, l’image de marque devient hyper puissante et permet de se démarquer.

Mythe #2 – Je suis en démarrage d’entreprise, je n’ai pas besoin de développer une image de marque. 

Ceci est faux parce que, même en démarrage, une entreprise doit se démarquer, se positionner clairement dans son marché et attirer ses clients cible. L’image de marque permet de bâtir la notoriété d’une entreprise et sa reconnaissance. Elle pose aussi les bases de sa crédibilité et met en confiance.

Si on repousse le développement de l’image de marque à plus tard, on repousse aussi la reconnaissance de la marque, la crédibilité, la notoriété, la réputation, le sentiment d’appartenance et même… les ventes!

La nuance est de comprendre qu’on n’a pas besoin de définir entièrement son image de marque pour commencer à l’utiliser. On peut mettre en place des éléments clés et développer le reste plus tard.

Mythe #3 – C’est facile de créer une identité visuelle par soi-même.

Ça peut être facile de développer l’identité visuelle par soi-même, tout comme ça peut être extrêmement complexe.

Effectivement, c’est une expertise. Ce n’est pas tout le monde qui a l’œil pour créer un logo qui fait du sens ou qui peut choisir les couleurs les plus appropriées pour la marque. Il ne s’agit pas d’agencer ensemble des éléments mignons pour créer une identité visuelle. Il faut voir bien au-delà de l’aspect esthétique. Chaque choix de couleurs, de lettrages ou de formes doit être fait de façon à donner un sens et une signification précise à un logo par exemple.

Les logos tout faits et à faibles coûts peuvent dépanner pour commencer, mais il est vraiment recommandé de ne pas le faire soi-même, à moins d’être graphiste! Engager un professionnel permet d’avoir un résultat unique et cohérent avec le message à véhiculer, les valeurs à transmettre et le client à viser.

Mythe #4 – Mon branding doit me ressembler et me plaire avant tout. 

Celui-là, c’est un mythe coriace!

C’est toujours ultra tentant de mettre ses goûts personnels de l’avant et de créer une identité visuelle attirante pour soi. Ça peut être pertinent, ou pas! Il y a vraiment des nuances à faire ici.

Si on est plusieurs actionnaires, on ne peut pas tenir compte des goûts de tout le monde. Ça risquerait de donner un branding incohérent, qui va dans toutes les directions et avec des messages contradictoires même.

Généralement, on essaie plutôt de créer un branding qui attire et convient au client cible. Oui, oui! On doit penser au client cible d’abord. S’il se sent interpelé, ça sera beaucoup plus facile de le faire acheter les produits ou les services de l’entreprise.

Parfois, on peut intégrer quelques éléments qui nous plaisent personnellement, mais à petite dose, afin de s’approprier encore plus le branding. Attention toutefois à ce que ces éléments renforcent réellement le message véhiculé et non pas qu’ils le diluent ou le rendent difficile à comprendre.

Il y a aussi le branding personnel qui existe. Si on est un travailleur autonome et qu’on fonctionne sous son propre nom, un branding personnel peut être tout à fait approprié. Alors dans ce cas, les goûts personnels peuvent être appropriés. Mais encore une fois, il faut tout de même s’assurer que c’est aligné avec le message et le client visé.

Pour finir avec ce mythe, si vos goûts personnels servent vraiment votre message et font du sens pour votre client cible (que vous ayez une marque personnelle ou une marque d’entreprise), alors vous pouvez en tenir compte. Il faut simplement garder en tête que les préférences personnelles ne devraient jamais être appliquées en branding uniquement parce qu’elles vous plaisent.

Mythe #5 – Un logo est bien suffisant. Pas besoin de plus que ça.

À la base, il faut comprendre qu’un logo n’a qu’une seule utilité : il identifie. Il ne fait pas entrer les gens dans un univers, il ne met pas en confiance, il n’attire pas la clientèle, il ne rend pas unique, il ne bâtit pas la notoriété. Il identifie. Point. Sans aucune autre prétention.

Est-ce qu’une entreprise a besoin seulement d’être identifiée clairement? Non!

C’est vraiment en concevant un univers unique qui donne envie d’en savoir plus et qui crée des émotions que l’on réussira à sortir du lot et à attirer les bons clients à soi. Un logo est donc nettement insuffisant. Il doit être complété de nombreux autres éléments tels que la charte de couleurs, la typographie, l’ambiance, les images ou le choix des mots afin d’avoir le plus de puissance possible et de créer une réelle connexion avec l’entreprise.

Mythe #6 – J’utilise mes couleurs préférées pour un branding à mon image.

Ce mythe est très en lien avec le mythe #4. On ne doit jamais choisir ses couleurs d’entreprise parce que ce sont nos préférées. On doit plutôt déterminer :

• comment on veut être perçu
• le message et les valeurs à véhiculer
• et les émotions à faire ressentir.

À partir de là, on pourra choisir les couleurs appropriées en fonction de leurs significations. Effectivement, les couleurs ont la capacité à mettre dans un certain état d’esprit, à faire ressentir des émotions précises ou à faire adopter des comportements. C’est vraiment puissant!

Encore une fois, on doit aller au-delà des goûts personnels qui pourraient passer le mauvais message, rebuter les clients cibles ou rendre le message confus.

Et si on tient absolument à intégrer nos couleurs préférées, on le fait à petites doses seulement et en s’assurant de leur cohérence dans la palette choisie.

Mythe #7 – Une charte graphique, c’est contraignant et je n’en ai pas besoin.

Beaucoup de gens pensent à tort qu’une charte graphique va apporter trop de rigidité à leur branding. En fait, ce n’est pas du tout le cas. Un des points les plus importants en branding, c’est la constance. Pour être facilement reconnue et que la marque soit pleinement puissante, elle doit être très stable et toujours pareille.

On ne doit pas créer un visuel sur le coup de l’inspiration ou au gré des envies. Ça aurait comme impact de diluer le message et de rendre les gens confus par rapport à la marque. Ils pourraient ne plus comprendre de qui il s’agit ou carrément perdre confiance.

Également, si la marque est changeante, ça ne donne pas une impression positive ni très professionnelle, comme si l’entreprise ne sait pas trop ce qu’elle fait.

Plus les règles à suivre sont définies, plus les documents ont un fil conducteur clair aussi et plus les gens reconnaitront facilement l’entreprise.

La charte graphique est un outil essentiel à avoir pour s’assurer de la constance de la marque.

Mythe #8 – Le logo, les couleurs et la typographie sont des détails qui n’importent pas.

En branding, les détails ne sont pas des détails insignifiants. Chaque élément du branding, aussi petit soit-il, a un impact sur la façon dont la marque est perçue.

Ainsi, une typographie n’est pas qu’un simple lettrage pour écrire du texte. Une forme ou un motif n’est pas juste un élément de remplissage. Et une couleur n’est pas juste une touche colorée pour éviter de mettre du blanc ou du noir. Chaque choix est fait avec soin et pour des raisons précises qui amplifient le message. Les détails permettent de créer un univers complètement unique. Ils s’impriment dans la tête des gens et permettent de rendre une entreprise mémorable.

Mythe #9 – Une fois établie, l’identité visuelle est bonne pour toujours.

C’est une grosse erreur de croire qu’on n’a pas besoin de retoucher son identité visuelle au fil du temps. Comme tout dans la vie, une entreprise évolue. Il faut donc revoir aussi l’identité visuelle pour s’assurer qu’elle est toujours cohérente et qu’elle est bien perçue.

Parfois, on fait des changements dans l’entreprise ou un développe un nouveau marché, Il est donc possible que l’identité visuelle ne soit plus tout à fait adaptée à la réalité de l’entreprise. Il arrive aussi que les valeurs changent ou que la mission évolue. Il faut alors réajuster l’image de marque ou la revoir complètement afin d’éviter de propager un message erroné. Une marque qui semble désuète nuit à la confiance de l’audience.

En revoyant régulièrement l’image de marque et l’identité visuelle de l’entreprise, on s’assure d’être perçu comme on le souhaite et on véhicule le message souhaité. Une bonne pratique est de valider le tout une fois par année et de faire les ajustements nécessaires sans tarder.

Finalement, on essaie d’être le plus intemporel possible quand on conçoit l’image de marque. Si on suit des tendances, on sera vite démodé et on devra nécessairement revoir l’identité visuelle rapidement afin d’éviter une perception négative.

Conclusion

Comme tu as pu le constater, beaucoup de mythes sur l’image de marque circulent. Il peut être difficile de faire la part des choses et de savoir ce qui est vrai.

Mon conseil : entoure-toi d’un spécialiste pour t’aider à bien comprendre et à concevoir ta marque. Tu auras un résultat beaucoup plus professionnel et tu utiliseras de meilleures stratégies ainsi.

J’espère que mes explications t’ont permis de comprendre mieux l’image de marque et de ne plus tomber dans les pièces de ces mythes.

Tu te poses encore plein de questions sur l’image de marque? Je t’invite à lire mes autres articles de blogue sur le sujet juste ici.

Tu es prêt.e à bâtir ta marque ou à adapter celle que tu as? Réserve simplement ton appel picoté avec moi et on verra ensemble comment on peut te rendre irrésistible.